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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 14:32

Quand je suis triste j’écoute la BO du « Pianiste »

Quand Dieu s’est tu reste de Schubert les impromptus

Quand je n’suis pas belle j’écoute Jamaïca Farewell

En dessous du pont Mirabelle
Quand tout est fini j’écoute Dom Giovanni
When I lose my temper , I listen for « Petite Fleur »
When I’m down and out I hear Strange Fruit
When I feel pain I listen for  Penny Lane

Quand tout me déserte s’élève la Marche des Elfes

Quand l’amour meurt j’écoute Gaspard Hauser

Quand je suis sage j’entends la Non demande en mariage

Seule sur l’île j’entends Stuck Inside Of Mobile…

Que nul ne réponde, j’écoute Blonde on Blonde

Si le message se perd j’écoute Le Voyage d’hiver

Quand s’éloigne le monde j’entends Rosamonde

If I feel gloomy I don’t listen to me
Pendant les interludes ma Solitude
Quand tout t’abandonne écoute  Molly Malone

Si on téléphone c’est going going gone

Quand je serais bien vieille j’entendrais Long Black Veil

Mais je serais sourde ( ?)
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4 août 2007 6 04 /08 /août /2007 16:07
gravure-Fleurs-du-mal.jpgCreuseur du gouffre de l’ennui

Étranger  avide de noires et belles visiteuses

Feux d’un soleil monotone
Pavillon de ténèbres tendues
Baiseur froid comme la lune
Grand cygne exilé ridicule
Gosier de métal parlant toutes les langues
Chambre d’éternels deuils,
Cheminant sous le pesant couvercle du ciel
Cloche lançant vers le ciel un affreux hurlement
Roi d’un pays pluvieux
Riche mais impuissant jeune et très vieux
Refroidisseur de cadavre hébété
Pluie étalant ses immenses traînées
Frissonnant fraternel
Etre singuliers décrépit et charmant
Funèbres appas
Frêles vertèbres
Coquet maigre aux airs extravagants
Noirs enchantements cortège infernal
Cauchemar multiforme et sans trêve
Ciel bizarre et livide
Tourmenteur de destin
Changeur  d’or en fer
Célestes rivages grands sarkophages
Soleil noyé comme un sang qui se fige
Cercueil pour d’aimable pestilence
Parfum corrompu riche et triomphant
Lup  vox et calamité
Reins féconds pleins d’étincelles magiques
Ame fêlée
Sinistre miroir où la mégère se regarde
Plaie et couteau
Baiseur languissant  pas joyeux
Race de Caïn
Toi qui implora Satan
Toi que Lesbos a choisi
Pour chanter le secret de ses vierges en fleurs

Toi,  faux accord dans la divine symphonie

Songe à la douceur d’aller planter encore
Tes Fleurs du Mal pour cent cinquante et mille ans
O Baudelaire
Mon dissemblable
Mon faux frère de lait et de sang.
 
 
 
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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 15:51

 

La biquette n’opposa aucune résistance. A peine l’eût-il abordée qu’elle le suivit, tant elle espérait quelque herbe pour se sustenter et craignait de passer la nuit dehors. La température en dessous de zéro était nettement dissuasive. Faire   la fine bouche n’eût en rien servi ses intérêts.


 Elle se laissa emmener dans la fourgonnette de Seguin, sécher puis caresser la toison, flatter la barbiche, et risqua même un brin de coquetterie à préciser que son pelage noir et souple, dont Monsieur Seguin lui fit compliment, frisait par temps de pluie.

Habitué à se procurer ses bêtes au marché ou chez quelque paysan, le vieux filou  se réjouissait d’avoir trouvé celle-ci errant dans une rue peu fréquentée. Il pourrait lui dire, au cas où elle voudrait contester son sort, qu’elle ne valait rien, alors que même un esclave s’achète…

     Cette nouvelle chèvre n’était ni farouche ni revêche. Un premier entretien le convainquit qu’elle était largement pubère quoique dépourvue d’expérience. Il expliqua à sa nouvelle recrue comme aux précédentes, qu’elle serait nourrie et logée, à condition de rendre de petits services, et à quel point elle devrait éviter la montagne, avec ses hordes de loups…


     Djali lui assura n’aimer point les hauteurs : «  Je trouve que les pierres y sont sèches, l’herbe rare, et le silence moins éloquent que celui d’un enclos. Je n’aime point à gambader pour chercher ma nourriture et préfère l’avoir sur place. Je prise moins l’expérience de se faire dévorer, que celle de périr d’ennui dans un enclos. »


   -Voilà qui est raisonné, apprécia Seguin, mais je te trouve quelque peu sévère pour mon offre !   N’as-tu point pensé à moi ? Je ne voudrais pas me vanter mais je me flatte d’être une compagnie agréable pour n’importe quelle chèvre.  Si seulement les autres avaient bien voulu prendre leurs responsabilités, et ne pas se mettre en quête de n’importe quel gourgandin ! ».


Puis il ajouta qu’il n’aimait pas l’ascétisme chez les chèvres ; le discours étonnamment rationnel de Djali lui faisait craindre quelque indocilité de sa part, du moins dans l’intimité. Il commençait à trouver que sa nouvelle bique s’exprimait un peu trop bien. L’instruction ne valait rien à la gent caprine pour ce qu’il voulait en faire.


   Comme on atteignait à la spacieuse demeure de Seguin, il fit admirer à Djali son hélicoptère garé dans un grand champ qui servait de piste d’atterrissage. A l’entendre, il se rendait souvent en montagne pour se porter au secours des alpinistes en danger et prétendit en avoir sauvé quinze ; des gros costauds pas des gringalets!

 

 

 

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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 16:01

    Djali ne tarda pas à comprendre qu’elle ne goûterait nul repos ni dans l’enclos ni dans l’étable.
Monsieur Seguin était un sanguin aux besoins illimités dont l’horizon ne dépassait guère la moelleuse toison caprine. Lorsqu’il ne plantait pas ses choux, il se plantait dans sa chèvre et ne ménageait ni l’une ni les autres. Tant il la chérissait qu’il lui laissait peu de temps pour brouter, et la réveillait plusieurs dizaines de fois par nuit pour contenter ses faunesques appétits. Tout le jour il la fricotait, contrariant sa nature contemplative, et son goût pour la pensée.
Souvent il la détachait, clamant qu’il était un vrai bienfaiteur, alors qu’il avait bien compris qu’elle n’avait nul intérêt à fuir, ni vers la montagne, ni vers la ville. En outre, comme il était chiche de ses sequins, il l’envoyait paître dans un pré exigu à elle réservé, où ne poussait que de petites touffes clairsemées d’herbe rêche, âpre, un peu de chiendent, jamais l’ombre d’un trèfle ou d’une aubépine.

 

 

 

 Profitant d’une absence de son chèvre-pied, Djali entra dans la maison par une fenêtre, et découvrit dans le bureau de Seguin des sanguines, crayons et fusains, ainsi que des piles de papier blanc de formats divers ; lorsque Seguin la lâchait, il se rendait dans cette pièce pour effectuer des croquis lascifs.

Elle eut quelque mal à prélever quelques uns de ces accessoires, mais en secret, elle commença à écrire avec des crayons qu’elle coinçait entre ses dents, sur du papier, la chronique de son vécu quotidien lequel s’intitulait «  Chèvre-Feuilleton » et ne manquait pas de suspense car tous les jours elle devait trouver une raison de s’isoler puis une cachette nouvelle pour son œuvre grossissante, ainsi que les moyens de la surveiller, et se plaisait à relater la moindre de ses tribulations.


Le travail n’avançait guère : sans cesse dérangée par les obscènes rengaines de Seguin, Djali peinait à distiller le parfum délicat de son style inimitable. Elle avait l’âme chevrillée au corps et besognait sans trêve.


De temps à autre, Seguin partait dans son engin volant, seconder les sauveteurs dans la haute montagne et ne revenait que le lendemain. Pendant ces absences, Djali ne savait plus où donner de la corne.   Se détendre ? Travailler davantage ? Pour gagner quoi? En profiter pour brouter dans le potager, les succulents végétaux que Seguin cultivait pour lui ? Entre rire et larmes, surmenée, hésitante, elle se surprit à rêver de quelque vieille légende, selon laquelle une lointaine   cousine émancipée, avait convolé avec un bel élan dans les alpages, et, avec lui, fastueusement vécu le reste de son âge.


  Le printemps étant revenu elle conçut le projet absurde de s’enfuir dans la montagne, comme ses congénères.

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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 16:06

Au retour de Seguin, elle lui dit : «  Je ne pense pas que vos précédentes compagnes aient toutes été dévorées. En songe, j’en ai vu deux, dansant sur un promontoire, haut dans la montagne : maigres mais bien vivantes. Elles m’ont suppliée de les aller chercher. »

 

   Monsieur Seguin fronça les sourcils. « Mon Chabichou !  Tu es trop impressionnable. Un petit câlin de ma part te fera oublier tous ces mauvais rêves.

 

  Vexée, Djali ! : « Je ne suis pas votre Chabichou  !  je ne me vends pas !"

 

"Non, fit Seguin, tu ne peux te vendre, car tu n'as pas de prix. Tu ne peux que te donner. A moi bien sûr... n'est-ce pas une chance?"


Djali ignora cette cynique remarque et rétorqua : "Elles se sont ainsi manifestées à moi. J’en suis sûre. Mon âme communique avec celles de mes consœurs en cas de danger. Il me faut accéder à leur demande.  

 

- Cette hypothèse ne tient pas, répliqua sèchement le maître. Nul ne résiste au loup.

 

- Comment pouvez-vous en être sûr ? Avez-vous vu les cadavres ?

 

-Tu oses insister ? fulmina Seguin, blême de rage. Sais-tu d’où tu sors ? Dois-je encore te le rappeler ?

 

-Nous autres chèvres n’avons point l’esprit moutonnier. Nous aimons les races nobles : les cerfs, rennes, daims et autres caribous sont nos frères !

 

-Il me semble que tu fais trop mousser ton égo comme on dit de nos jours. Une chèvre est une chèvre.

 

-Si je les déniche, vos anciennes compagnes, (et je sais maintenant les endroits préférés des chèvres) je saurais les sermonner et les faire rentrer au bercail.

 

 -Ici, fit Seguin, c’est une maison honnête ! Je ne suis pas bigame et ne veux pas de harem. Je suis choquée que tu aies eu cette ignoble pensée. Ne te suffis-je point ?

 
- Je me sens un peu seule…
 

- Si cela ne te plaît pas, vas-y dans la montagne ! Mais inutile de revenir ! Si d’aventures tu réussissais à te frotter à une peau de chamois et que tu me reviennes ici avec un mouflonet, peut-être serais-tu accueillie au retour par une salve de chevrotines bien méritée ! Voilà comment je parle aux chèvres !


   Djali se tut. Cette conversation l’avait refroidie : Elle ne se croyait pas capable de survivre en altitude. Dans la montagne, ses sœurs avaient cru trouver la liberté et sans le loup, elles y seraient parvenues.

A présent, il n’y avait plus guère de loups; mais les cervidés eux aussi s’y faisaient rares ; et encore plus   le papier et les crayons devenus importants pour elle. Subsister lui semblait toujours aussi difficile pour une chèvre domestique. La nature était belle mais hostile et l’on y faisait peu de rencontres.

Avant d’être devenue chamoiselle, elle serait morte de froid, de faim ou d’ennui.

 

 Seguin étant parti en ville s’approvisionner, elle sauta par la fenêtre habituelle et, habile à se déplacer dans les pièces de la maison, découvrit le lot de loups noirs que Seguin serrait dans le placard de sa cuisine et dont il s’était servi pour effrayer Blanquette, la vieille Renaude et tant d’autres, avant de les ensanglanter à l’aide de ses couteaux de cuisine. Elle réussit à téléphoner à la police ; mais personne ne porta le moindre crédit à ses chevrotements, et les précédentes affaires étaient classées.
D’autre part, si Seguin finissait ses jours en prison, elle n’aurait plus ni gîte ni nourriture…

 

      Elle se rendit dans son étable et attendit que revienne Seguin : il la rattacherait et elle tirerait fort sur sa longe afin de provoquer avec le licol une strangulation. Peut-être le lien demeurerait-il trop lâche, et ses pattes ne lui serviraient à rien pour le dessein qu’elle avait formé. Le mieux ne serait-il point  de tout révéler au persécuteur pour qu’il la tue?

Toute chèvre a droit à son achèvrement.
  
Mais Seguin ne la tuerait point ; morte, il ne pourrait plus profiter d'elle. Il ne le ferait que si elle s’enfuyait et refusait ses avances… Elle pouvait se laisser mourir de faim : cependant à quoi bon souffrir davantage ?  A force de dérouler l’échevreau de ses noires pensées, elle parvint à cette conclusion que les chèvres n’ont le choix qu’entre la captivité et la mort violente.

Il lui appartenait de faire jusqu’au bout l’expérience de la captivité.

 
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2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 08:49


 

Bovary  ( sondages chez les ) : Charles votera Le Pen parce que monsieur Homais est frontiste et Charles trouve monsieur Homais intelligent et de bon conseil. A priori, Emma ne votera pas pour une femme, elle n’aime pas les femmes. Elle trouve que monsieur Sarkozi est violent, sec, et trop pressé. Elle est sûre qu’il ne sait pas danser. Monsieur Bayrou a des chevaux pur-sang mais il ne les monte pas. Elle n’a jamais vu une photo de ce genre. En revanche, la caricature du Canard enchaîné représentant ce monsieur en Centaure a achevé de l’en détourner. Il parle trop d’agriculture elle les préfère urbanisés. Olivier Besancenot a une gentille tronche mais il n’est pas romantique. Les autres ont l’air âgés...


Indécis : 79% des français sont encore indécis selon l’Humanité.

 


 Stuart Kaminsky : Fréquence meurtre. Série noire 1983.
 Ménie Grégoire menacée en plein discours radiophonique par un psychopathe. Dommage, il ne réussit pas à la faire taire ! Bon suspense.


 

Monsieur Madeleine de Brêle, on l’attend au tram 33 et le monsieur n’y vient pas. Je lui suis une gêne et s’il arrive tout de même, on va se fritter…

 

Les nouvelles mythologies : à l’exemple de Barthes, des  romanciers et essayistes invités par le Nouvel Obs ( édition du 16 mars) se sont livrés au jeu de trouver les chouchous de notre époque, correspondant à 2007.


Les produits informatiques et dérivés jouent une grande place dans l’imaginaire de ces personnes : l’ipod, le portable, Google, les blogs, ect. Représentent la moitié des objets élus.


Au rayon des « personnes fétiches » on trouve Nicolas Hulot  et  Zidane  mais pas Johnny. Je ne m’en plains pas. On remarque que l’abbé Pierre déjà perçu par Barthes en 1965  comme une valeur sûre dans l’imagerie fantasmatique de nos concitoyens l’est resté en 2007.

 

 

Le panier de la ménagère : une expression qui s’emploie toujours beaucoup pour désigner le pouvoir d’achat  même si les ménagères portent peu de paniers et, le plus souvent, poussent des chariots de supermarché. Il y a même des hommes qui poussent ces chariots ; la question c’est : a- t’on envie de leur mettre la main au panier ? Car ce n’est pas marrant de faire les courses.

 
Queneau, Raymond

"L'humour, dit Queneau, c'est ce qui débarrasse les grands sentiments de leur connerie."

 
 

Roman (premier roman) c’est dans une chambre de l’hôtel de Valois au 71, rue de Richelieu que Stendhal l’écrivit, en quelques mois, à l’âge de 47ans. Il s’intitule   « Le Rouge et le noir ».

 
 

Le salon du livre : le salon s’améliore : la moquette est mauve,  autrefois elle était rouge et cela éblouissait. Maintenant les yeux s’ouvrent sans crainte mais c’est le porte-monnaie que l’on ferme. La tagine d’agneau était à 11, 80 euros et les Pléiades persillées à 89/100.

 
Trench-coat : le vêtement qu’il vous faut.

Tire la sornette et la balivernette cherra ; 

voleur « Le voleur m’a tout emporté sauf la lune qui était à ma fenêtre » Ryôkan

Seulement c’ était lune noire.

 

 
 
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27 décembre 2006 3 27 /12 /décembre /2006 11:58
Psychologie :  
Ego surdimensionné,
thérapie réciproque,
création de synergie intergénérationnelle (rencontre),
pulsion compulsive d’accumulation,
fantasme d’autosuffisance absolue.

creuser le matériau "vie",

multiplier  les cellules de crise.

 
 
Personnages importants :
lAccompagnateur de savoir,
le Français de souche,
le Porteur (porteur sain, thème porteur, mère porteuse, petit porteur),
les  Bienveillantes (les Erinyes),
le Caïman,
Le  luser (lame user et/ou loser user : usager sans pouvoir),
les kevins ( superhackers ados)
Les bébés bonsaï 
les Gens du cru.
les femmes Kamikase,
les  Desperate Housewives. L'ex-futur(e).
 
 Société :
Casier judiciaire en Maternelle,
Soutien à la parentalité,
Immigration choisie
Discrimination positive,
Génération précaire,
potentiel d’espérance,
culture de l’ours,
Droit à l’asexualité, à Mourir en douceur,
 la Médecine des arts ménagers ( qui repose sur des examens technologiques en série au détriment de l’examen médical), 
Les Dix désastreuses (les années 80),
L'Intervention directe sur le code génétique,
Ecolo-compatible,
le Laïcisme, la Nanotechnologie plus c’est petit plus c’est méchant. 
kill ou K-line ,G-line (liste d’expulsion) précarité existentielle partagée,
Socialbobocratie,
Fibre citoyenne.
Manger des fibres
 
 
 
Expressions en vogue :

Être über-tendance ; Antitout ; être Mururoa ( une bombe sexuelle),Se Toucher la lune ( se faire des illusions) ; le rabat-jour ; l’abat-joie ;Mon über est super,
le  Cocooning,  
bardadrac,
jargonaute,Basede donnée et la Baise de damné, Featurette, Bien pensance.
Le Wannabe
 
Essayer à tout prix :
Le quad (moto à quatre roues) le coup de boule, le bain au chocolat, le canyoning ? le widget ( gadget inutile né sur le web mis en circulation par windows), le petit trou noir de la Voie Lactée le Tramway parisien, la Tente SDF par moins dix.
 
 
Verbes en vogue : comater ; déghettoïser, entarter.
 
 
 
 Affaires détestables  : Clearstream, Outreau, Entre les murs, Ravel-party.
 
 
 
 Prénoms en vogue : Xena, Katioucha, Clara Louane Emma Maëlys Léa Mathis Enzo Yanis Raphaël Noah zizou.
 
 
Religion : l’hémorragie papolâtre se liquéfie à Ploërmel.
 
 
 Sigles : LQR lingua questae respublica TOC ( trouble obsessionnel compulsif) , LAT( Living Apart Together), NTBR : (Not to be reanimated) CDDF de sarko( conseil pour les droits et devoirs des familles),CPE, (La loi )DADVSI « Droit d’Auteur et Droits Voisins dans la Société de l’Information  SBAM ( sourire bonjour au revoir merci)
 
 
 
 
Politique :
 le gazPoutine, le polonium 210, le gangstarap, zugzwang (position où l’on ne peut jouer qu’un coup perdant) la non-candidature (jospin), la candidature à rien , ne rien dire et faire du bruit,  l’extrême centre (bayrou), la gauche de la gauche, la rupture tranquille, l’ordre juste, la dérive sécuritaire, la démocratie participative, le « socialiste conservateur libéral », L’atlantisme aveugle, le Bushisme ardent, un oxymore sédatif ( nicolas hulot) un bonnet Vert ( candidat Vert), napeléon et jeanne, le tango Chavez, le Lula Hop, le bosseur nova coca Morales, Michelle sans Mabel.   
 
 
Nouveau féminins : sanspapière, potesse, onusienne.
 
 
Questions importantes:
Comment sauver : l’albinos à mufle de cochon, le dipneuste « morceau de bois », le saumon sauvage, le service public, La myrtille et la prunelle, les hôpitaux, le pingouin,  le morse, l’ours, Libé, La Sécu ?
Enseigner le « fait religieux » permet-il d’interroger la notion de divinité ?
La tortue Hermann doit-elle posséder une voie personnelle d’autoroute ?
Où peut-on fumer?
 
Le cadeau pour noël :
Un téléphone portable « Coran » avec sonnerie muezzin à l’heure de la prière.
Une Second Life.
Le nouveau livre sur "rien" : les Miscellannées de Mr Schott.
 
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3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 11:11
Un homme de verre et une femme de pierre
Font un enfant de toile émeri
Un homme de glaise et une femme de faïence
Font un nain de jardin
Un homme de flair et une femme de l’enfer
Font un enfant Cerbère
Un homme de cœur et une femme de pique
Font un enfant sur le carreau
Un homme de peine et une femme de chambre
Font un enfant de rien
Un homme de bois et une femme d’étain
Font un enfant d’ambre
Un homme de plomb et une femme de marbre
Font un enfant béton
Un homme de bien et une femme de plus
Font un enfant de moins
Un homme poisson et une femme oiseau
Font une sirène muette
Un homme de l’espace et une femme du temps
Font une équation

continuez....
 
 
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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 12:50

 Relookage de chansons : aujourdhui on actualise "Les Trois Cloches" interprétée autrfois dans les années cinquantes par Edith Piaf et les Compagnons de la Chanson.

 

Les Trois coups

 

 

 

1
Un petit deux-pièces placard en haut de la cité
Trois vagissements pénibles,
D’un matelas sale se sont élevés.
Il s’appelle Jean-N’ai marre
L’est le treizième de la lignée
Fils de Maria qu’est ménagère
Et de Joseph qu’est charpentier…
 
Refrain
C’est un poing qui cogne, cogne
Une voix lui fait écho :
«  Vas-tu te lever Bobonne
Et nous préparer l’fricot.
C’est la poisse que ce marmot
Tais-toi ne dis pas un mot. »
A peine, à peine un bout d’chair
Qui s’amène dans l’enfer
D’un monde déjà condamné.
 
2
Une petite chambre encombrée
Toute glacée, bouteilles cassées…
Voici qu’après dix-neuf années
Jean-N’ai marre va se marier.
 
 
Il épouse la triste Alhem
Dont les pleurs trempent le voile de haine.
On l’a arrachée au Lycée
Pour la caser avec ce voyou cuité.
 
Refrain C’est un cœur qui cogne, cogne
Une voix répond en écho :
« Fais pas la maligne, mignonne
Allah et Dieu sont mes poteaux
T’as fini d’chialer  poupée
Tes livres j’va les brûler"
A peine, à peine une flamme
Qui s’élève et qui proclame
La violence de cet hyménée.
 
 
3
Une nouvelle fosse
Dans le cimetière
De Canteloubes les Vignes
Que ni Dieu ni Allah
N’ont jamais voulu visiter.
Car les vignes y sont bien trop sèches
Et le pinard bien peu digne
De ces deux divinités
Et de leurs fins palais racés.
 
Refrain
Une masse qui cogne et cogne
Des clous s’enfoncent dans le bois.
C’est Joseph qu’a d’la besogne
Là son fils reposera.
Car ce mec qui la violait
Sa femme bientôt l’a tué.
Trois coups avec la barre à mine,
Jean-N’ai marre a eu bonne mine
Et Alhem s’est planquée.
 
Conclusion
Ne pleurez pas, cœurs trop tendres
N’laissez pas vos entrailles se fendre
Vivez donc et soyez digne
N’attendez pas du ciel un signe.
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 14:29
Impossible d'afficher la page
 
Essayez de la manière suivante :
  • Pressez sur le bouton   ou le bouton tonton  recommencez sur le métier rmetté votrouvraj. 
  • Si vous avez entré l'adereste de ce  page dans la barre  nuts, vérifiez qu'elle est comestible.
  • Pour vérifier vos paramètres de  connaissance cliquez sur le menu Ou ont t'ils..., puis sur clOpInnet.. Dans l'onglet Coconut
  • les : sessions, claquez Para maîtres. Les para maîtres doivent correspondre aux fourmis de votre admonestateur résolu ou par votre fourbisseur d'accès à Internought.
  • Vérifiez que vos para maîtres de coconut   sont interné s .Vous pouvez conspuer  Microsoft Windows de façhon à ce qu'il egz amine votre résistance et détecte automatiquement les  zones sensibles à la  connexion (si vos admirateurs résolus ont  délimité ce périmètre).
1.   Cliquez sur le menu Ou ont'ils,foutu  l'espoir puis cliquez sur Options Internet.
.
2   Sél D automati k les p de  k, puis cliquez sur OK.
  • Certains sites exigent une sécurité de connexion 128 bits.Cliquez sur le menu ? (Aide) puis sur À propos de Externet Implorer
  • pour miner le veau de cryptage installé.
  • Si vous tentez de joindre un site sécu , vérifiez que vos parapharmacies de sécu soient remboursés .Cliquez sur le menu Outils, puis cliquez sur Options Incont ournet.Dans l'ongulet Avanti, faites  reculer  les opus Morandi  jusqu'à la section  suc, et  expulsez les paramaîtres d'ut majeur 
  • Cliquez sur le bouton préséance pour essayer un autre lien.
 
Impossible de trouver le serveur ou erreur ADSN Internote Expleureur 
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  • : Comptes rendus de mes lectures avec des aspects critiques + quelques films de fiction Récits de journées et d'expériences particulières Récits de fiction : nouvelles ; roman à épisodes ; parodies. mail de l'auteur : dominique-jeanne@neuf.fr
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