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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 12:52
1
Huguenote par ma mère
Ignorée par mon père
Artiste par mon fils
Féministe par ma fille
 
Hantée par les Hébreux
Goûteuse d'art religieux
Bilieuse par ma mère-grand
Athée par mes ascendants
Ratée ô grâce à qui ?
 
Un peu beauf par mes frères
Ignorée par mes sœurs
Nourrie par les auteurs
Virée par les inspecteurs
Cherchant sans cesse un job
Et pauvre comme Job
Ratée ô grâce à quoi ?
 
 3
Poétique comme une geôle
Et pleureuse comme un saule
Poignante comme un remords
Lointaine comme le Pôle Nord
Perdue comme une brebis
Retorse comme un rébus
Usée par le déduit
Sans goût pour la vertu
Ratée ô grâce à qui ?
 
Étourdie par le rock
Affligée par le blues
Inspirée par le folk
Hantée par le baroque
Instruite par les classiques
Grinçante comme une fausse note
Abrutie par les cloches
Et gaie comme le glas
Ratée ô grâce à quoi ?
 
Tâtée par les tontons
Goinfrée parles tatas

Coursée par les larrons

et fuie par les Byrons

Aimant le sweet and sour
Et pour ce qui est contre
Grisée par la page d’amour
Tentée par la page blanche
 
Noyée ô dans la Manche...
Texte original (ne se trouve ni sur un site de vidéo ni sur Deezer
Catholique par ma mère
Musulman par mon père
Un peu juif par mon fils
Bouddhiste par principe

Alcoolique par mon oncle
Dépravé par grand-père
Sans classe par vieille honte
Névrosé par grand-mère

Royaliste par ma mère
Fataliste par mon frère
Communiste par mon père
Marxiste par mimétisme

Hépatique par la guerre
Ruiné par les soeurs-âmes
Vieilli par la bonne chère
Abruti par ces dames

Athée, oh, grâce à Dieu {x4}

Fripon comme un matou
Vertueux comme un principe
Coureur comme un toutou
Foutu comme un as de pique

Sensuel comme un caniche
Modeste comme personne
Dépravé comme un homme
Cabot comme un ministre

Double comme un notaire
Jouisseur comme un avare
Dur comme un militaire
Tendre comme un buvard

Ivrogne comme une vasque
Coureur comme un baryton
Con comme un ténor
Et beau comme le Veau d'Or

Athée, oh, grâce à Dieu {x4}

Cocu par ma moitié
Brimé par ma concierge
Haï par mes voisins
Détesté par les chiens

Raté pour les affaires
Ruiné par bonté d'âme
Malheureux comme un âne
Gâteux comme un fils-père

Catholique par ma mère
Musulman par mon père
Un peu juif par mon fils
Bouddhiste par principe

Royaliste par ma mère
Communiste par mon père
Raté par mes aïeux
Athée, oh, grâce à Dieu

Athée, oh, grâce à Dieu {x4}

 
 


 

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 17:29

Après le décès de Dominique Poursin l’on a trouvé sous son lit, couverts de poussière, 20 manuscrits, la moitié achevés, et un DVD ;  chacune de ces pièces était signée d’un nom différent, toutefois avec les mêmes initiales, et  à priori le même sexe ( ce qui est un peu décevant, toutefois certains récits sont d’un trans)

 

L’ensemble est en cours d’édition.

Voici cette bibliographie :

 

Daisy  Pavot « L’impératrice des bourgeons » roman sentimental

Damienne Pacôme « le jumeau du lac perdu » roman psychologique

Daniela Parechara n’a rien écrit mais a laissé un DVD dans lequel elle chante des parodies de chansons et comptines qui figuraient sur son blog. A capella.

Daphné  Philibert  un traité sur les papillons non titré

Dawn Pécheress  un roman expérimental écrit en franglais  L’Aube dead)

Deborah  Pallenberg ses mémoires : sœur d’Anita du même nom la suivait dans tous ses déplacements pour l’espionner titre idem)

Deirdre  Pasgroutin  (Mémoires d’une irlandaise gardienne de moutons «  Hairain »)

Délia  Pierce « En hommage à… »petite élégie pleine de délicatesse dans laquelle le bénéficiaire n’est pas nommé

Delphine  Pirouët (  « Mathématicienne » , recueil d’haïkus hermétiques)

Denise  Poujadlys( « Comment je me suis entraînée à  présenter le 20 heures pour me distraire »)

Desdémone Piélu ( théâtre «  Démon toi-même » en 1 acte très long avec deux personnages, phrases sans verbes, elliptique).

Désirée Poualle (un recueil de recette de cuisines «  A la recherche du pain perdu »

Destiny Palançon ( roman policier une femme qui s’introduit dans une famille comme au-pair girl pour voler le bébé  titre «  La jeune fille « 

Diane  Pruvost (vie quotidienne, cinq gosses un mari qui la battent, «  Moi Diane P. ménagère, mariée, mère de famille… » )

Dizzy Polder (musicienne néerlandaise mélancolique auteur d’ »Amsterdame »)

Doëtte  Pragnon (notre bretonne tient une agence immobilière et cherche à fourguer des maisons hantées, va rencontrer un mec et en faire la victime de ses machinations ;  récit de ses aventures in «  Menez Homme »)

Dolorès Pericoloso (récit de 300 pages en une seule phrase à propos d’une femme qui se suicide en se jetant du train Paris- Milan ; titre «  Tégéversé )

Dora Palomaar (une thèse sur Picasso «  Maar des maîtres »)

Dorade Pescado  « je tourne en rond, ma vie dans un blogal »

Doris  Piscarille Torride torrera » roman sentimental hard

Dorothée Pélisson (rentière avec 900 euros par mois, la narratrice raconte sa vie de célibat sous les toits dans une ville où il pleut neuf jours sur sept) récit réaliste et ironique avec beaucoup de pensées rationnelles titre «  Chambre de Bonn »

Drusilla  Passiflor recueils de poésies privilégiant la lettre S et les activités de créatures rampantes. «  Russmambos »)

 

Votez pour votre préféré !

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 00:20

014

 

Maman va avoir encore un bébé! Bof...

 

La bonne nouvelle c'est que m'sieu Melchior lui a rendu visite et apporté un super-cadeau !

 

Bientôt on s'en va avec lui pour l'Afrique : on sera riches maman sera reine et moi prince!  Fini la Crèche, vive le Palais. Et je monterai à dos d'éléphant !

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 22:59

Il ne s'agit d'aucun livre en particulier!

 

J'ai recopié dans un Télérama vieux de quatre ans, des séries de clichés à propos de romans qui venaient de sortir.  J'ai voulu réunir  un grand nombre de poncifs que l'on retrouve souvent dans les critiques de livres, notamment


le " véritable petit bijou" que l'on nous sert tout le temps.

Sans compter le "diamant brut".

et ...

le roman décapant

l'alchimie secrète

l'écriture fluide

le rythme effréné

On se libère des démons qui nous hantent ,

une arme contre la difficulté de vivre

( la littérature présentée éternellement comme cathartique)

les terreurs apocalyptiques

les surprenantes révélations

camper avec brio

l'univers riche en suspense

le corps à corps avec le lecteur

" c'est très physique"

le clavier des émotions... de la mélancolie...

les thèmes sensibles et la brûlante actualité

aux prises avec les conflits intérieurs...


 

 

 

C'est la prose des journalistes de Télérama, qui quelquefois m'agace prodigieusement, que vous lisez  là.

Notez  le romantisme particulier " Belle comme le péché"  ( il ne s'agit pas de littérature sentimentale, pourtant, car à Télérama ils n'en chroniquent pas...).

 

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 23:00
 
 Ce récit ne ressemble à rien ce que vous avez déjà lu.
 C’est un roman qui vous accroche pour ne plus vous lâcher.
Un magnifique récit aussi difficile à résumer qu’il est vivant et palpitant, qu’une plume alerte et créative a couché sur le papier, pour lever toutes les hésitations.
 J’insiste sur le talent extraordinaire et indescriptible d’un écrivain rare : son écriture s’empare du lecteur le triture et l’envoûte ; le pouvoir de fascination de la phrase donne à cette fable riche en poésie et en authenticité, à cette logorrhée au rythme fou, une vérité poignante.
le lecteur reste totalement pantelant devant l’impressionnante maîtrise d’écriture de l’auteur ; teintée d’une violence incroyable,d’autant plus efficace qu’elle reste tapie dans l’ombre.
 
De cette alchimie secrète des pensées et des émotions sort un roman savoureux, décapant, troublant, tendre, délirant, burlesque tragique, menaçant parfois   qui  nous emporte au sein de l’âme d’un auteur véritable.
Une dramaturgie rare dans la littérature contemporaine : on retrouve le goût du désir et la fièvre de l’attente dans ce livre hanté par l’histoire la mémoire des hommes et des lieux.
 
 L’argent matériel et obsessionnel va cristalliser puis dénouer tous les malentendus générés par l’intrigue mais aussi par cette  écriture qui sait se faire fluide, cinématographique : les personnages parlent  sans se parler. A eux-mêmes mais aussi aux autres ; l’atmosphère est peuplée par une solitude effrayante empoisonnée d’images : il faut se laisser glisser dans cette éblouissance, et toujours au bout de l’insoutenable on retrouve l’espoir.
 
En ce lieu on se libère des démons qui hantent et la nouvelle nomade lasse du désert trouve là le repos auquel elle aspirait et se laisse séduire par un pêcheur. Belle comme le péché, plantureuse aux lèvres carmin à la voix rauque, elle l’étouffe dans les mailles du filet de la sexualité ; nous voyageons en des temps et des lieux immémoriaux.
 
Les dialogues sont une véritable réussite, les scènes graves puis désopilantes se succèdent à un rythme effréné ; la drôlerie est présente à chaque coin de page l’autodérision comme une arme contre la difficulté de vivre

 Une variation légère sur le tragique et le destin une sorte de huis-clos où il est impossible de s’échapper.
 
Une variation poétique intime et humaine chromée de bleu sur l’œil, la mer, la mort, foisonnante d’images fraîches teintée d’une once de magie.
Les terreurs apocalyptiques et le génie du génétique nous réservent de surprenantes révélations.
Des thèmes sensibles d’une brûlante actualité
Un récit aux prises avec nos conflits intérieurs
Un conte moderne  qui campe avec brio un univers riche en suspense et en émotions.
 
Une fiction très originale qui se déroule dans l’envers du décor,
une sincérité brutale nue très physique, un corps à corps avec le lecteur qui le laisse sans voix et totalement épuisé.
La douleur y est quelque chose de vivant de concret de palpitant de turbulent comme un grand chien fou, qui en s’amusant peut vous enfoncer sans crier gare ses crocs jusqu’au sang. 
Bribes de vécu, regrets réincarnés dans des histoires murmurées,nous plongent au plus profond de l’existence, jouent sur le clavier du clair-obscur et de la mélancolie.
un pur chef-d’œuvre; un véritable petit bijou ; un joyau; un diamant brut!
 
 
A découvrir absolument.

 
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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 12:46

Mon front est bref, les cheveux plantés bas .

De profil, ce front-là disparaît encore davantage.  Je déplore une sorte d'écrasement, le nez aplati dans le dessin de la  lèvre supérieure, l'œil à peine visible sous la proéminence de l'arcade sourcilière et le sourcil charbonneux qui donne l'impression du maquillage, ambiguïté fort mal venue. Pour finir, j’ai un menton qui fuit lourdement.

 

    De face, mon nez s’épate. Sans que ce soit vraiment saugrenu, c'est grossier. Les yeux n’expriment rien. Une sorte de bleu-vert marécageux dépare l’iris. Ma. bouche est un peu large et charnue mais le dessin en est correct.  J’ai une  mâchoire forte, mais non exempte de mollesse, parce que le cou tourne court. La forme de mon  visage hésite entre le sphérique et la quadrature. Les traits  sont dans l'ensemble réguliers mais le détail, terne, voire rustre et vil, n'appelle pas le commentaire et ne retient pas l'attention.

 

Ah! Si je pouvais arborer un pli amer et désenchanté, un air blessé et orgueilleux, une certaine fermeté , de la morgue... Si seulement  j’étais pâle comme un linceul, mais le rose vient trop souvent colorer mes pommettes. Mes cheveux bruns et bouclés assez abondants pourraient être un atout mais ils renforcent la flaccidité et l'aspect rudimentaire des traits alors qu'ils auraient adouci à merveille une authentique physionomie avec un rien de subtilité.

Ah, avoir un Visage...  Pourquoi pas une "gueule " comme on dit. 

 

Je dois me méfier de mon sourire qui m’arrondit les joues et me donne un air de bonne santé un peu niais. Et le rire, déformation traîtresse, accentue la grossièreté de l'ensemble.

   Si je veux m'élever au-dessus de mon statut social et culturel et mettre fin aux malentendus qui me valent le plus souvent la compagnie des fâcheux de tous poils,   si je veux un jour intéresser d'autres filles que de simples grisettes, il me faut que je me crée une aptitude à l'expressivité, au geste subtil et à la figuration .

 

   Pour le corps je ne suis décidément pas grand, sans être petit, aucun moyen de sortir de l'ordinaire.  Ma morphologie  me paraît assez débile :l'ossature est mince, la carrure moyenne mais  les épaules tombantes. la poitrine n’a guère d’amplitude, la taille est marquée certes mais le buste trop court par rapport aux jambes. 

Mon sexe n'est pas aussi grand que la moyenne ( nationale? Européenne? Mondiale?).  Je le sais  depuis que j’air lu la réponse d'un docteur X à la question d'une lectrice dans le magazine des Djeuns. La lectrice se plaignait avec une fierté ostentatoire des douloureux labourages de son ami, et apprenait que les pénis en érection mesuraient en moyenne entre quatorze et dix-huit centimètres.

Quatorze-dix-huit. C'était de très mauvais goût.

D'ailleurs je n'obtiens que douze ; c'est aussi ma moyenne de classe. Impossible faire mieux, inutile peut-être... et pourtant ce qui  me cause du tort, ce n'est pas le sexe, car les possibilités expressives du membre viril se limitent pour tous à un changement de forme et de malléabilité qui ne varient guère d'un individu à l'autre. Pourquoi en faire   toute une histoire? 

 

   Ce  que j’ai réussi à faire pour éviter de ne montrer que des sensations primaires de bonne santé et de satisfaction animale, se résume à l'adoption d'un air chagrin plus ou moins marqué. Je souffre, au vrai, d'un manque total d'ambivalence. J’ai bientôt dix-sept ans, ce doit être un peu moins du cinquième de  mon existence  si j’atteins l'âge de  mon grand-père lequel a économisé une douzaine d'année déjà sur l'espérance moyenne de vie.

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 14:37

Marque-page Moreau Boule rouge sur bleu et Soutine

1) Marque-pages artistiques :  le Gustave Moreau ; le mystérieux  A boule rouge sur fond bleu ;   le Soutine.








marque-pages aquatiques

2) Marque-pages aquatiques:  les Poissons Chantants;  les poissons Porte-Enseigne;  le Hiroshige.






marque-pages Fleur L'Africain et Cocotier

3) Marque-pages gais :  Fleurs du Massif central ; tissus du Niger dit "l'Africain" ;
Le " Cocotier" de Julien Schuster.









marque-pages offert par Thibault pour La Boucherie

4) Marque-pages d'humour noir :  offerts par mon fils pour sa BD  " La Boucherie"







marque-pages gourmands

5 ) Marque-pages gourmands .


cartes postales servant de marque-pages actuellementles cartes postales qui servent de marques-page .


Le concours du marque-page est organisé par Pickwick !  
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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 00:00
Le Capricorne
 Il t’a  fait devenir chèvre.
 
Le Cancer
Il t’a envahie.
 
Le donneur

Il a tout donné, son sperme pour repeupler la terre, et rendre services aux copines, son rein pour sauver son frère, son sang pour les victimes de la circulation et de la maladie, ses organes à la science, sa vie à des personnes et organismes ingrats qui ne les méritaient pas, son amour à des partenaires ingrates, toi par exemple,  du plaisir à des salopes qui en redemandent même quand elles le nient, toi par exemple,  il a tout donné sans compter, à toi, par exemple, sans vouloir te viser  … surtout des leçons, des LECONS, ça il en donne à foison.

 
 
 
L’écrivain

Il  besogne comme un fou pour que sa plume crache des lignes.

Il te jure qu’il a écrit  toutes les mémoires des politiciens et amuseurs de TV, sous un autre nom, et comment ! Parce qu’il faut bien gagner un peu d’argent.

Lui, ses bouquins, il se vendent pas,  il ne veut surtout pas de place au hit parade et se plait à n’être point trop lu, mais quand même c’est pas juste… se baptise écrivaillon, écrivassier, écrasevilains, compositeur de lettres, artisan de la langue, modeste prosateur… pour finir il écrit une autobio extrêmement longue en prétendant ne pas s’être inspiré de sa vie (que d’ailleurs ils n’a jamais vraiment vécue…) mais qu’il te raconte à foison. Ses bouquins, il te les fait corriger. Si tu lui dit j’en ai marre, vois un peu ce que j’écris, moi, il te rétorque, mais au fond, tu ne m’aimes pas !

 
Le Gémeau

Son double est toujours parti en vadrouille et lui, il le cherche. Toi, t’as rien à voir dans tout ça. T’attends sagement.

 
Le fat

Il arbore son  bide en insinuant que ça ne l’empêche pas de bander. Se gave de bière et de quiches à la lorraine en sabots. Aime la cuisine traditionnelle préparée par une desperate housewife.

 
Le gaulois

Continue de porter de moustache barbe et plein de poils partout ne serait-ce qu’en théorie, fait des plaisanteries cent à la minutes et en rit grassement  sans s’apercevoir que tu restes imperturbable.  Affectionne des expressions telles que gros bleu qui tache bobonne cocu je gueule et compte une centaine de langues qui se parlent en France sans que personne ne le sache. Il connaît son patois. Pas toi.  Il pique de partout et se pique de tout savoir transpire beaucoup et veut sentir le terroir.

 
Le high tech

Un  gars productif et qui sait parler. Toujours vêtus à la dernière mode et il a des tonnes d’appareils neufs à te montrer. Quand t’en as  marre de ses commentaires sur sa voiture « dernier cri » tu changes  de mec et retombes sur le gaulois qui t’emmène faire un tour dans sa brouette en bois qu’il n’a jamais peinte. Heureusement le high tech t’attend dans son appart impec avec son engin de grande qualité mais qui tombe souvent en panne.

 
Le Jetable

 Il  s’est laissé  tripoter compulsivement et tu l’allumes  facile mais  t’en as vite  marre de le recharger pour un oui ou pour un non.

 

 Le libertaire : il t’a dragué en te disant «  Faut pas te refouler, tu peux baiser avec n’importe quel type, pourquoi pas moi ? «  Car en plus, c’est un modeste.

 Il prête son engin à toutes. Il ferme jamais sa porte, quelque soit la circonstance. Comme une conne, tu crèches chez lui. Il a lâché ses pratiques artistiques pour se consacrer à la révolution. Faut pas être égoïste. On est  solidaire. Il invite tout le temps des copains pour faire la fête le soir, faut être convivial, musiques toujours bruyante, fumette et vin de table, c’est toi qui range, en passant entre les corps allongés. Il ne veut pas employer une bonne je ne suis pas un exploiteur, c’est toi qui nettoie. Tu vois bien que je n’ai pas le temps, j’ai une réunion syndicale, c’est sérieux, quoi…

 

L’Upper class : C’est un monsieur qui porte une veste en velours, une chemise unie, des vêtements tout simples et hors de prix. Il t’a emmené dans sa maison, t’as admis dans le salon de trois mille mètres carrés à la moquette épaisse, table de chêne, piano de concert, bibelots, tableaux aux murs, attention le piano tu touches pas c’est fragile. Tu t’approches pas, y’a que moi qu’il endure.

T’as voulu t’asseoir. L’a pas dit non…

Il t’a offert une cigarette, montré le livre qu’il lisait et dit qu’il te comprenait si bien, posé des questions gentilles. Une heure plus tard, vous étiez au restau, il te raconte sa jeunesse dorée et néanmoins difficile. C’est vrai, il a un peu d’argent mais s’il ne fait pas attention, il sera contraint de travailler dans vingt ans. Je te reconduis. Tu sais pas où aller ? Ah…moi non plus je sais pas.

 

La Sangsue sans le sou : il te suit partout où que tu ailles, tu tombes sur lui. Il veut te payer un pot, un dernier verre. Il vient chez toi, il est tendre, il est amoureux, il veut un gosse, il peut pas se passer de toi, il se met à genoux et te fait des déclarations enflammées. Si tu le lâches, il va se flinguer, c’est sûr. Il a pas un radis mais tu vas voir, on va s’en sortir. Il veut passer toute la sainte journée au lit, le reste ça ne compte pas. Rien que tous les deux jusqu’à la fin des temps. Tu penses comme Kafka que «  l’éternité, c’est un peu long surtout vers la fin ».

 

Le Voleur « Le voleur m’a tout emporté sauf la lune qui était à ma fenêtre » Ryôkan

Seulement c’était lune noire.
 
Le Zilluminé

Il a  trouvé Dieu, la Lumière, le Grand Vide, la Bonne Parole, le Vrai Système, et veut le partager avec toi. Un cadeau bien encombrant !

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 17:39
1 Gustave Courbet Le Sommeil 1866 Musée d'Orsay
2 Georg Grosz les plus belles années de leur vie 1923 Kunst museum Hanovre
3 Gustave Moreau La Conversation amoureuse  Musée Moreau Paris
4 Gustav Klimt les Amies 1916
5 Hans Holbein Adam et Eve 1517 Kunstmuseum de Bâle
6 Jacopo Zucchini Psyché et Amour 1589 Rome, Galerie Borghèse
7 Oskar Kokoschka La Fiancée du vent 1913
8 Edvard Munch Le Baiser 1897 Oslo
9 Gustave Doré Paolo et Francesca en enfer 1857
10 Rembrandt Le Lit à la française ou "Ledikant" 1646
11 Léon Spilliaert Le Couple
12 Henri Toulouse-Lautrec Le lit 1892
13 Albert Van Eckhout Deux tortues 16 60 environ
14 Sandro Véronèse Leda et le cygne 1585
15 Jean Broc La Mort de Hyacinthe 1801

Merci à ceux qui ont participé.
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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 00:30
1Courbet le Sommeil
  2G Grosz The best yaers of their lives
  3Gustave Moreau
 gustave-klimt-074
  5Hans holbein adam eva
  6Jacopo Zucchi Amour et Psyché
  7Kokoschka La fiancé du vent
  8Munch Le Baiser
  9Paolo et Francesca en enfer Doré-
  10Rembrandt le lit à la française
  11Spilliaert le couple
  12Toulouse Lautrec
Van Eckhout Couple de tortues 13
  14veronese leda cygne1
  15mort-de-hyacinthe-par-jean-broc-1801-musee-de-poitiersRedonnez  à chaque couple son auteur !

Broc, Jean ; Courbet, Gustave ; Doré, Gustave ; Grosz ,Georges ; Holbein, Hans; Klimt, Gustav ; Kokoschka, Oskar ; Moreau, Gustave ; Munch, Edvard ; Rembrandt; Spilliaert, Léon ; Toulouse-Lautrec ;  Van Eckhout ; Véronèse, Sandro; Zucchi, Jacopo.
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  • : Comptes rendus de mes lectures avec des aspects critiques + quelques films de fiction Récits de journées et d'expériences particulières Récits de fiction : nouvelles ; roman à épisodes ; parodies. mail de l'auteur : dominique-jeanne@neuf.fr
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